COVE est une agence d’architecture fondée par Axel Cornu & Gabriel Verret en 2018. Engagée dans la transformation du bâti existant, elle étend sa pratique de la métropole du Grand Paris aux territoires ruraux d’Auvergne.
Elle promeut une approche de l’architecture faite d’attentions portées au site, à sa mémoire et à ses habitants. Ce regard lui permet de concevoir des rénovations utiles au présent, valorisant l’héritage matériel d’un édifice et lui associant les ressources écologiques disponibles à proximité. La place centrale donnée à l’artisan dans la réalisation de ces projets permet à ces matériaux non-standardisés d’être révélés au cœur d’interventions maîtrisées et pérennes.
Site internet
/ Pet architecture guide book, de Atelier Bow-Wow & Tokyo Institute of Technology Tsukamoto Lab
Pour la révélation que fut pour nous ce catalogue de micro-architectures spontanées, nées de la pression foncière extrême sur les terrains de Tokyo. Comme l’ensemble des recherches de l’Atelier Bow-Wow et du Tsukamoto Lab, cet ouvrage nous inspire en invitant à redécouvrir les choses a priori ordinaires qui composent notre environnement.
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/ Graphic anatomy, T.1 & 2, de Atelier Bow-Wow & Tokyo Institute of Technology Tsukamoto Lab
Pour l’adresse de ses coupes perspectives habitées, qui révèlent la tension entre les dimensions techniques et sensibles à l’œuvre dans tout projet réalisé.
/ De l'ambiguïté en architecture, de Robert Venturi, éditions Dunod
Pour ses nombreuses leçons : ne plus subordonner la forme à la fonction, valoriser la transformation de l’existant et non la seule construction neuve, préférer la complexité d’œuvres ouvertes, enrichies par des ajouts successifs, à des simplifications excessives qui produisent des architectures sans saveur... Enfin, « préférer le désordre de la vie à l’évidence de l’unité ».
/ What about vernacular ? de Justine Lajus-Pueyo, Alexia Menec & Margot Rieublanc, éditions Parenthèses
Pour l’inspiration et les envies d’ailleurs que suscite ce carnet de voyage. Parties à la découverte de l’architecture vernaculaire de l’Est des Etats-Unis, ses autrices y livrent une leçon d’observation sensible : une démarche attentionnelle portée sur l’existant, retranscrite dans la simplicité d’un carnet mêlant photographies, croquis, et notes in situ.
/ Le tour des matériaux d'une maison écologique, de Anatomies d’architectures, éditions Alternatives
Pour cette démonstration précieuse : l’attention portée à la matière, et en particulier aux ressources locales et écologiques, peut fonder une architecture engagée, vertueuse et profondément contextuelle.
/ Slide shows, de Yona Friedman, éditions Cneai
Pour la poésie des dessins de Yona Friedman, qui traduisent avec simplicité et humour les idées les plus complexes. Son invitation à moins construire, à imaginer une architecture plus ouverte, sobre et évolutive, résonne aujourd’hui avec les convictions qui animent notre génération.
/ Le soin des choses, de Jérôme Denis & David Pontille, éditions La Découverte
Pour la force de ce plaidoyer en faveur de la maintenance, pensée comme une attention portée à la fragilité des choses matérielles. Ce livre invite à rompre avec le culte de la disruption pour valoriser ce qui fait continuité dans l’acte de faire durer, en révélant ce qu’il engage de responsabilité, d’exploration, et de création.
/ Asterios Polyp, de David Mazzucchelli, Casterman
Pour la force expressive des dessins de Mazzucchelli et les jeux subtils entre forme et narration, qui font de ce roman graphique une grande expérience visuelle. À travers le portrait d’un architecte en crise, il interroge la figure dépassée de l’auteur héroïque, enfermé seul dans ses certitudes.